Acupuncture et champ magnétique terrestre

Thérapeutique acupuncturale et modification du champ magnétique terrestre

Le champ magnétique terrestre exerce une action sur le système nerveux végétatif, par la modulation de son intensité. Une thérapeutique par acupuncture utilisant deux points maîtres des merveilleux vaisseaux (IG3 et P7), associés en triplet, réduit la tendance orthosympathique initiale observée sur une population de 11 personnes, évaluées par l’analyse spectrale de la variabilité de l’intervalle RR des complexes cardiaques.


 

Voir en ligne : Piquemal M. Acupuncture & Moxibustion. 2009 ;8(3)

Champ magnétique terrestre (image artiste)

Introduction

Le système neurovégétatif (SNV) règle l’économie de notre corps, soumis aux influences changeantes de notre environnement. Un des facteurs les plus importants, permanent et implaccable, c’est le champ magnétique statique de la terre [1-5]. Il agit sur le corps humain en modifiant son homéostasie (loi de Laplace). Dans une précédente publication, nous avions pu montrer que l’intensité du champ magnétique agissait comme un inhibiteur orthosympathique et en activateur du parasympathique [6]. Nous vivons une époque privilégiée, car nous allons être les témoins possibles de l’inversion de la polarité du champ magnétique terrestre [7]. Ceci va s’accompagner de périodes de transition au cours desquelles, localement, son intensité va fluctuer au delà des normes naturelles. Ce changement local sera suivi d’adaptation de la part du corps, impliquant une mise en jeu du système neurovégétatif. La réponse physiologique se fera soit au travers d’une prédominance parasympathique (quand il y aura une augmentation de l’intensité du magnétisme terrestre), soit orthosympathique (à la suite d’une diminution de l’intensité magnétique terrestre), mobilisant l’ensemble des ressources fonctionnelles et pouvant déboucher sur des pathologies. Peut-on maintenir le corps humain dans une fourchette de réponses physiologiques correctes ? Par acupuncture, nous évaluons la stimulation par aiguille deux points, réputés pour leur action majeure sur le SNV : le point intestin grêle 3 (IG3) à tendance parasympathique et le point Poumon 7 (P7), orthosympathique [8,9]. Peut-on compter sur ce choix de points-clefs des merveilleux vaisseaux pour traiter les malaises à venir induits par le changement attendu de polarité du champ magnétique terrestre (tels que lipothymie, arythmie, brady ou tachycardie, désorientation par exemple) ?