Évaluation de l’acupuncture dans les cancers et protocole de recherche en sphygmologie moderne

Résumé : L’efficacité du protocole d’acupuncture du Dr Jeannin est évaluée au moyen de l’analyse spectrale par tonométrie d’aplanation de l’artère radiale gauche. Les résultats montrent trois réponses possibles. Tout d’abord, une potentialisation du système immun dans le cas de patients sains mais en phase d’hypo ou d’anergie. Deuxièmement, qu’il serait possible de l’utiliser comme un test pour différencier parmi les patients cancéreux ceux en phase de rémission. Troisièmement, de soulager les troubles secondaires liés à la chimiothérapie par réduction des inflammations locales. Mots clefs : Protocole du Dr P. Jeannin - analyse spectrale - sphygmographie par tonométrie d’aplanation.

Introduction 

 Depuis l’antiquité, l’acupuncture a évalué l’efficacité de l’acte thérapeutique auprès du patient. Tout comme en médecine occidentale, la séméiologie clinique et ici énergétique repose sur une grille de tests dont les résultats sont analysés par les organes des sens. Parmi ceux-ci, il en est un, la sphygmologie, qui reste encore assez difficilement interprétable, du moins en occident, du fait de la difficulté de perception des paramètres d’appréciation. Les chinois antiques ont décrit plus de 28 pouls différents et les efforts techniques investis dans un appareillage capable de reproduire analytiquement la finesse du tact humain reste encore insuffisants [1-3]. Cependant, la richesse d’une telle source informative n’a pas perdu de son intérêt. Récemment, en cardiologie, est apparue une nouvelle classe d’instrumentation, le tonomètre d’aplanation, qui vise, à partir de la variation de la pression artérielle périphérique (artère radiale) et de la forme d’onde associée, à établir un pronostic sur la qualité fonctionnelle du myocarde et de son efficacité hémodynamique.

Partant du fait que tout cancer génère un état inflammatoire plus ou moins important, entraînant des perturbations hémodynamiques, ainsi que des répercussions sur l’homéostasie, perçues toutes deux, au travers du système neurovégétatif, serait-il possible de noter des changements par la sphygmologie moderne du pouls radial [4]? Dans ce cas, doit-on analyser la forme d’onde ou bien en étudier la composition spectrale pour en identifier les mécanismes ?

À partir d’un protocole de traitement utilisé dans les cancers établi par le Dr Philippe Jeannin, nous avons recherché, par la sphygmologie, à le valider

 

Apport de l’acupuncture dans la prise en charge des algodystrophies. Premiers résultats d’une étude de cas cliniques

Résumé : l'algodystrophie est une pathologie fréquente, invalidante, douloureuse, d'évolution spontanément régressive mais parfois longue. En Médecine Traditionnelle Chinoise l'algodystrophie correspond à l'évolution d'un bi Humidité/Chaleur vers un bi Froid/Humidité qui entraîne des perturbations énergétiques, les patients étant le plus souvent vus au stade de stagnation de yin en superficie. Les premiers résultats d'une étude cas cliniques sur l'apport de l'acupuncture dans la prise en charge de cette pathologie sont encourageants. Ils montrent une amélioration franche de la douleur et de la raideur articulaire et une évolution plus rapide vers la guérison. Mots-clés : algodystrophie – acupuncture – moxibustion - étude cas cliniques - stagnation de yin.

Définition de l'algodystrophie selon la nosologie occidentale

 L'algodystrophie ou syndrome douloureux complexe de type 1 est définie (Congrès d'Orlando en 1994) comme une douleur persistante dans un segment de membre secondaire à un traumatisme ou à une lésion tissulaire en particulier osseuse, ligamentaire ou neurologique et qui n'implique pas un gros tronc nerveux, associée à une dysrégulation sympathique.

Le diagnostic est avant tout clinique et associe :

            - une douleur continue disproportionnée par rapport au traumatisme en durée ou en intensité

            - au moins un symptôme dans trois des quatre catégories suivantes :

            - troubles sensoriels : hyperesthésie, allodynie

            - troubles vasomoteurs : asymétrie thermique, cyanose

            - troubles sudoromoteurs, oedème

            - troubles trophiques : raideur et plus tardivement faiblesse musculaire, tremblements, dystonie, troubles trophiques des ongles et de la peau.

 

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