G) Endocrinologie

 

1/ Rythme circadien

    L'hyper ou l'hypofonctionnement d'un système endocrinien s'associe toujours à des altérations des rythmes circadiens de sécrétion. De cette façon, au cours de l'hypocorticisme (insuffisance corticosurrénalienne quelle qu'en soit la cause), ou durant l'hypercorticisme (Cushing), le rythme circadien du cortisol et des autres corticostéroïdes est complètement perturbé (94).

 

Par ailleurs, de nombreuses variables endocriniennes possèdent un rythme circadien: ACTH, LH, FSH, TSH, prolactine, hormone antidiurétique, hormone de croissance, aldostérone, testostérone, thyroxine, insuline, glucagon, adrénaline, etc. (94). Même chose pour les variables hématologiques: hémoglobine, hématies, plaquettes, leucocytes, lymphocytes, neutrophiles, monocytes, etc., qui possèdent également chacune leurs propres rythmes circadiens. (94,95).

Cependant, épidémiologiquement, il est très difficile d'affirmer qu'une pathologie puisse être déclenchée à une heure précise en raison de la rupture du cycle circadien d'une de ces variables sanguines.

 

2/ Rythme circannuel

Les nouveaux cas de diabète insulino-dépendant ont un pic d'incidence accrue en automne et en hiver, et la bathyphase est toujours retrouvée en été (37).

Ceci a été partiellement confirmé aux U.S.A. : bathyphase en été, acrophase de janvier à avril. Néanmoins en automne, il y a aussi une remontée des nouveaux cas de diabète (33).

L'explication qui mettait en corrélation les pics d'incidence des maladies virales infectieuses (rubéole, oreillons) avec ceux du diabète n'a pas été infirmée (33).

 

 

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