Traitement par Acupuncture du syndrome mains-pieds chez les patients sous chimiothérapie

Résumé : Ce syndrome se manifeste par des paresthésies très douloureuses à type de picotements violents ou de brûlures des extrémités, modifiant la préhension des objets ou de la marche. Seule l’acupuncture enraye un tel effet secondaire et optimise ainsi les chances de rémission voir de guérison de patients sous chimiothérapie. Mots clés : paresthésies - acupuncture - syndrome mains-pieds – chimiothérapie - cancer.

Introduction

Le syndrome mains-pieds est un redoutable effet secondaire des chimiothérapies des cancers que nous rencontrons de plus en plus fréquemment et que seule l’acupuncture peut enrayer. Dans les années 2000, le pronostique des cancers du colon, du rectum, de la prostate métastasée, des ovaires, du cancer du sein métastasé et des cancers poly-métastasés étaient très péjoratifs et les traitements utilisés à cette époque, insuffisamment efficaces. La recherche, au niveau mondial, étaitmobilisée pour trouver des molécules plus performantes. Les découvertes  de nouvelles molécules type Avastin®, Xeloda®, Gemsar®, Taxol®, ou Taxotère® sont apparues. Utilisées en première intention dans les cancers colo-rectaux et dans les cancers de la prostate métastasés, les résultats ont très vite été convaincants et leurs indications ont été étendues aux cancers des ovaires et du sein, avec là aussi des résultats très probants. Nous pouvons dire que ces molécules ont changé le pronostique de ces cancers, de la même manière que le Cisplatine, pour le cancer du testicule dans les années 1970, a fait passer ce cancer du plus mortel au moins mortel. Elles sont maintenant largement utilisées, avec comme revers de la médaille l’apparition de plus en plus fréquente d’effets secondaires à type du syndrome mains-pieds.

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Aménorrhées, acupuncture et neuro-modulation hypothalamo-hypophysaire : traitement de 25 femmes aménorrhéiques par acupuncture. Hypothèses neuro-physiologiques

Résumé : Une expérience de traitement de l’aménorrhée secondaire par acupuncture a été réalisée sur 25 patientes âgées de 17 à 35 ans. Globalement, 56 % de bons résultats (14 cas) ont été obtenus. L’efficacité du traitement par acupuncture dépend de l’origine de la pathologie et des antécédents personnels des patientes. Six facteurs déterminants pour la réussite du traitement par acupuncture ont été identifiés : 1/ l’origine hypotalamique de l’aménorrhée, 2/ l'absence d'antécédents d'anorexie mentale, 3/ la faible ou moyenne importance du désordre hypothalamo-hypophysaire, 4/ l'existence d'un facteur "stress", 5/ la rééquilibration neuro-végétative et 6/ la rééquilibration énergétique. Ainsi, ces résultats montrent que l'acupuncture est un traitement de choix pour la restauration de la fonction ovulatoire. Par ailleurs, du fait de sa parfaite innocuité, l'acupuncture devrait être utilisée systématiquement en première intention dans le traitement de tous les troubles fonctionnels neuro-hypophysaires. Dans cette étude, on observe que l’acupuncture permet la guérison de l’aménorrhée normoprolatinémique par la régulation de l’activité du système nerveux autonome. L’analyse de ces résultats, à la lumière des récentes recherches en électroacupuncture expérimentale, révèle l’existence potentielle de phénomènes impliquant d'étroites relations neuro-neuroniques, liés notamment à l’effet du stress sur l’activité hypothalamique et hypophysaire. Mots-clés : acupuncture –aménorrhée – électroacupuncture expérimentale – naloxone – prolactine – système nerveux autonome.

 

Introduction

Les résultats décevants des traitements médicamenteux et l’ouverture d'esprit ont conduit le Pr. Jean-Pierre Bercovici à ouvrir son service hospitalier d'Endocrinologie du CHU de Brest à l'acupuncture afin de traiter des femmes présentant une aménorrhée secondaire. Nous présentons les résultats de cette étude parue en 1984 à la lumière des récentes recherches en électroacupuncture expérimentale dans cette pathologie, d’autant plus qu’actuellement seulement deux ECR ont été réalisées sur cette pathologie précisément [10,28].

 

 

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